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Le retrait d’ethers testé sur Goerli, dernier testnet Ethereum

Crédit : Shutterstock

La finalisation de la mise à jour Shapella (Shanghai) d’Ethereum se rapproche. Les retraits d’ETH en staking ont été simulés sur le dernier des trois testnets, Goerli. La date de déploiement effectif reste encore à préciser.

 

La mise à jour Shanghai, intitulée en vérité Shapella (Shanghai + Capella), du réseau blockchain Ethereum est très attendue. C’est en effet son activation sur le mainnet qui permettra aux détenteurs d’ETH en staking de procéder à leur retrait.

Le processus de développement prend cependant du temps. Début mars, l’update était même repoussé de plusieurs semaines. Il doit ainsi intervenir au cours du mois d’avril. Quand précisément ? La date reste à définir.

Faible participation des validateurs de Goerli

Cependant, les travaux de préparation se poursuivent. C’est ainsi une nouvelle phase de ce processus qui a été franchie avec une simulation réalisée sur le réseau de test Goerli. Il s’agit du 3e et dernier testnet d’Ethereum.

Cette étape était aussi la plus attendue. Goerli est le testnet qui se rapproche le plus du mainnet, en raison notamment du nombre de validateurs présents. Les tests devaient donc donner une idée plus claire du déroulement des retraits d’ETH sur la blockchain en production.

Ce rendez-vous n’a pourtant pas suscité un grand enthousiasme au sein de la communauté. Comme le rapportent nos confrères de Coindesk, le taux de participation des validateurs (29%) s’est révélé particulièrement faible.

Ben Edgington, chef de produit pour Teku, un client Ethereum, suggère que ce résultat pourrait s’expliquer par des retards dans la mise à jour des nœuds de validation. Nombre de validateurs auraient par conséquent manqué le rendez-vous sur Goerli.

Une transition PoS complète après Shanghai

L’un des problèmes posés par les validateurs de Testnet est qu’étant donné que l’ETH n’a pas de valeur, il y a moins d’intérêt à faire fonctionner un validateur ou à le surveiller », avance encore Tim Beiko, un éminent développeur Ethereum.

Cela ne remet cependant pas en cause la mise à jour, qui signera la transition complète d’Ethereum sur un modèle de consensus de type proof of stake (PoS). Cette migration était initiée en 2020 avec l’activation de la Beacon Chain.

Outre un changement de modèle fondamental, Ethereum comprend également un mécanisme déflationniste via un burn de jetons, opéré dans certaines conditions. Selon les données fournies par Ultra sound money, depuis la fusion, plus de 3 millions d’ETH ont été détruits.

Grâce à un taux de déflation annualisé d’actuellement 0,44%, l’offre totale d’Ethereum, sa supply, a diminué de plus de 64 000 ethers. Cette baisse de l’offre doit en principe influer positivement sur le cours du jeton.

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Christophe Auffray
Cofondateur et rédacteur en chef adjoint - Journaliste spécialiste de la transformation numérique depuis 2005, Christophe a notamment été rédacteur en chef adjoint chez ZDNet. Il suit de près l’actualité autour des actifs numériques et la décrypte au quotidien. Contact : christophe@coins.fr