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Deuxième tour de table pour la startup blockchain RISC Zero et sa technologie zero-knowledge proof.
Les technologies zero-knowledge proof (preuve à divulgation nulle de connaissance en français) intéressent particulièrement les acteurs des infrastructures blockchain ainsi que les investisseurs. Fin 2021, Polygon déboursait 400 millions de dollars pour Mir Protocol.
Au global, l’éditeur L2 s’est doté d’un budget d’un milliard de dollars pour développer sa maîtrise du ZK-proof. La startup RISC Zero ne peut pas encore rivaliser sur le plan financier. Mais elle dispose d’une expertise dans ce type de technologie.
Le ZK-proof au cœur des convoitises
Et c’est cette expertise qui lui permet de réaliser une nouvelle levée de fonds, la seconde après les 2 millions de dollars collectés en pré-amorçage. Sur un tour de seed, RISC Zero lève cette fois 12 millions de dollars.
Son ambition : fournir aux développeurs une solution blockchain scalable s’appuyant sur la preuve à divulgation nulle de connaissance. Cette opération financière est menée par Bain Capital Crypto.
RISC Zero compte également parmi ses investisseurs D1 Ventures, Cota Capital et la firme d’investissement Geometry. Plusieurs business angels du secteur sont également de la partie.
Parmi ceux-ci, on retrouve des figures de l’écosystème crypto, dont Jinglan Wang, le cofondateur et PDG d’Optimism, une solution de scaling Ethereum. Meltem Demirors, la directrice de la stratégie de Coinshares, participe elle aussi, tout comme Marvin Ammori d’Uniswap Labs.
Simplifier le développement d’applications Web3
Depuis mars, RISC Zero dispose d’un premier produit, en open source : une machine virtuelle zero-knowledge proof. Celle-ci doit transformer l’approche de l’authentification dans l’univers blockchain.
Grâce à cette levée de fonds de 12 millions de dollars, la startup Web3 passe à une seconde étape. Celle-ci vise à concevoir une blockchain évolutive grâce à la technologie ZK-proof et à sa VM.
La solution se destine aux développeurs maîtrisant des langages tels que Rust, Go ou C++ et concevant des applications décentralisées, des Dapps. D’après l’éditeur, ces développeurs seront en capacité de livrer des applications dont le fonctionnement et l’UX se rapprochent de celles des applis Web traditionnelles.
Les Zero knowledge proofs font partie intégrante de nombreux efforts importants de confidentialité et d’évolutivité de la blockchain. Nous sommes ravis de nous associer à l’équipe RISC Zero car ils permettre aux développeurs de réaliser le plein potentiel de cette technologie », a commenté Alex Evans de Bain Capital Crypto, dans un communiqué.
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