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Ark 21Shares et Global X espèrent être les premiers à obtenir l’autorisation de lancer un ETF spot sur Bitcoin. La SEC n’est pas pressée de se prononcer et repousse l’examen avant même la date limite. Des élus américains tapent sur la table.
Approuvera, approuvera pas ? La Securities and Exchange Commission est attendue sur le dossier des ETF au comptant sur Bitcoin depuis des années à présent. Le dépôt d’une demande par BlackRock laissait espérer une inflexion de sa politique.
La SEC diffère constamment. Mais si elle tarde, elle peut aussi se montrer rapide… pour repousser l’examen de nouvelles demandes d’ETF. C’est ce qu’elle vient de faire avec Ark 21Shares et Global X, candidats à ces fameux fonds cotés en bourse.
Le non systématique du régulateur aux ETF spot
Le gendarme américain n’a pas attendu l’échéance prévue initialement pour imposer une nouvelle période d’attente aux deux postulants. L’autorité ne se prononce pas sur le fond du dossier, elle joue simplement la montre.
La SEC a la possibilité de différer sa décision à plusieurs reprises et jusqu’à 240 jours au total. L’ancien responsable de la SEC, John Reed Stark, considère d’ailleurs qu’aucun ETF ne sera approuvé sans au préalable un changement à la tête de l’autorité.
Je pense que la SEC actuelle n’approuvera PAS une demande d’ETF sur le bitcoin pour toute une série de raisons impérieuses”, juge-t-il. Et Gary Gensler, l’actuel patron de l’agence fédérale américaine, ne semble pas décidé à le détromper.
La SEC doit tenir compte de se défaite contre Grayscale
La pression s’accentue cependant du côté des politiques et en particulier au sein de la commission des services financiers de la Chambre des représentants. Dans une initiative bipartisane, 4 de ses membres exhortent Gensler à réviser sa position.
Siégeant à la commission, deux républicains et deux démocrates, demandent à la SEC d’approuver les demandes d’ETF. Selon eux, cette décision s’impose suite à l’échec en justice face à Grayscale.
« Le refus de la proposition de Grayscale était arbitraire et capricieux «», a estimé un magistrat. Pour les analystes de JPMorgan, le régulateur américain n’a probablement plus d’autre choix désormais que de se rallier aux fonds négociés en bourse au comptant sur Bitcoin.
