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Dans le cadre de la restructuration de sa dette auprès du FMI, le gouvernement argentin accepte de décourager l’utilisation des actifs numériques. L’industrie crypto se développe rapidement en Amérique latine.
Le FMI ne fait pas mystère de sa position à l’égard des politiques favorables aux cryptomonnaies. Il pressait ainsi ces derniers mois les autorités du Salvador de renoncer à la légalisation de Bitcoin.
L’agence de notation Fitch accentuait également la pression sur le pays en dégradant sa note. Par ailleurs, le FMI pourrait conditionner son aide financière sur la dette à l’abandon des projets Bitcoin. En Argentine, c’est aussi une condition à tout accord.
Le FMI conditionne son aide à des mesures sur la crypto
Comme le rapporte TheBlock, l’Argentine, pays lourdement endetté, doit trouver des moyens de restructurer sa dette. Le gouvernement discute dans ce cadre d’un accord avec le Fonds Monétaire International.
L’accord prévoit notamment l’adoption de mesures visant à décourager l’utilisation des crypto-actifs. Le Parlement argentin a ratifié cet accord au cours d’un vote cette semaine. L’industrie crypto nationale s’interroge à présent sur les conséquences de cet accord.
Pour préserver davantage la stabilité financière, nous prenons des mesures importantes pour (i) décourager l’utilisation des crypto-monnaies en vue de prévenir le blanchiment d’argent, l’informalité et la désintermédiation ; (ii) soutenir davantage le processus actuel de numérisation des paiements afin d’améliorer l’efficacité et les coûts des systèmes de paiement et de la gestion des liquidités ; et (iii) préserver la protection des consommateurs financiers”, écrit le FMI.
Les conditions imposées par le FMI pourraient porter un coup dur à l’économie crypto en Argentine. Compte tenu du haut niveau d’inflation dans le pays, les actifs numériques y rencontrent un intérêt évident. Le pays se classe au 10e rang en termes d’adoption selon Chainalysis.
Une association, Bitcoin Argentina, demande des clarifications au ministre argentin de l’économie.
Nous sommes préoccupés par le fait que les autorités acceptent de décourager une technologie que la population elle-même a déjà massivement adoptée, au lieu de libérer son potentiel pour résoudre des problèmes historiques », écrit son directeur, Javier Madariaga.
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