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Born Ready, le fonds metaverse des fondateurs de Futureverse

Crédit : Shutterstock

Après avoir levé des capitaux pour leur startup Futureverse, les dirigeants mettent sur pied un fonds d’investissement de 50 millions de dollars destiné à investir dans des startups Web3 et metaverse.

 

Futureverse, c’est une startup néo-zélandaise développant une infrastructure destinée à l’amélioration de l’expérience dans le metaverse et le Web3. La société dispose aussi de son propre écosystème et de sa collection de NFTs.

Partenaire d’acteurs de référence comme WMG et de célébrités telles que Snoop Dogg et Mohamed Ali, Futureverse s’attaque à présent au développement des usages de ses solutions.

De 250K$ à 2 millions de dollars

Pour étendre son écosystème, ses cofondateurs annoncent la création Born Ready, un fonds d’investissement à destination des startups Web3. Pour investir dans des tickets de 250 000 à 2 millions de dollars, Born Ready est financé à hauteur de 50 millions de dollars.

Officialisé seulement maintenant, le fonds dispose déjà de sociétés dans son portefeuille. Parmi celles-ci FCTRY Lab, lancée par l’ancien directeur du laboratoire d’innovation Yeezy d’Adidas. Born Ready a également pris une participation dans un studio de gaming Web3, Walker Labs.

L’ambition de Futureverse est de démocratiser les expériences virtuelles auprès des consommateurs. Et son fonds d’investissement interne doit directement participer à cette stratégie au travers de ses opérations.

Un accélérateur et de l’aide aux startups incubées

Mais selon son cofondateur Aaron McDonald, interrogé par Fortune, Born Ready a aussi pour objectif de contribuer à la propriété intellectuelle de Futureverse. En outre, le fonds prévoit le lancement d’un accélérateur destiné à aider certaines entreprises de son portefeuille à se développer.

Nous nous intéressons à des choses qui ne sont pas toujours évidentes, et ce ne sont pas des choses dans lesquelles l’entreprise principale pourrait s’impliquer. Il s’agit en quelque sorte d’une activité adjacente, mais additive », déclare le dirigeant, sans donc trop préciser ses cibles.

Pour Fortune, la création du nouveau fonds est symptomatique de la situation actuelle du capital-risque dans le secteur. Les financements se font rares et les VCs traditionnels, comme Sequoia Capital, réduisent leurs investissements dans le Web3.

Le discret développement du metaverse par le B2B

L’enthousiasme à l’égard du métavers s’est aussi largement atténué, tout comme le prix des actifs numériques vendus sur ces plateformes, à l’image des parcelles virtuelles. A la frénésie et à la spéculation des débuts doit à présent succéder une phase de maturation des usages.

Les 54 millions de dollars levés pour Futureverse soulignent qu’il est trop tôt pour enterrer le metaverse. Aaron McDonald témoigne d’ailleurs de la persistance de l’intérêt des clients entreprises, dont les développements se poursuivent, quoique plus discrètement.

Parmi ces clients, certains souhaitent d’ailleurs que leurs projets ne soient pas associés au mot metaverse.

Ils n’en parlent pas dans le domaine public parce que ce n’est plus à la mode, mais ils élaborent indéniablement des stratégies dans ce domaine », déclare le cofondateur de la startup.

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Christophe Auffray
Cofondateur et rédacteur en chef adjoint - Journaliste spécialiste de la transformation numérique depuis 2005, Christophe a notamment été rédacteur en chef adjoint chez ZDNet. Il suit de près l’actualité autour des actifs numériques et la décrypte au quotidien. Contact : christophe@coins.fr