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eFounders se positionne sur le Web3 avec un nouveau startup studio

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Crédit : eFounders

eFounders, dont le modèle a permis l’émergence de deux licornes, compte à présent un nouveau startup studio, 3founders, axé donc sur le Web 3.0. L’objectif : faire émerger des startups sur ce marché.

 

La finalité d’un startup studio ou startup factory est de mettre sur pied des jeunes pousses en mutualisant des moyens. C’est le modèle appliqué depuis 10 ans par eFounders, qui compte à son actifs plusieurs startups à succès, dont les licornes Aircall et Spendesk.

Après le logiciel B2B en mode SaaS et la fintech, les fondateurs d’eFounders décident donc d’appliquer ce modèle au Web3. Pour cela, Thibaud Elzière et Quentin Nickmans annoncent la création d’un nouveau startup studio dédié : 3founders.

Une première expérience Web3 avec Multis

Le cofondateur d’eFounders prend la tête de cette nouvelle entité, par intérim cependant, est-il précisé dans un communiqué de presse partagé avec Coins.fr. Thibaud Elzière sera appuyé par Florent Quinti, cofondateur de Salesmachine, premier employé du studio et responsable produit.

Dans le domaine du Web3, eFounders et ses dirigeants ne partent pas de zéro. L’entreprise rappelle qu’elle est à l’origine du lancement en 2018 de Multis (7 millions de dollars de fonds levés).

Avec 3founders, nous voulons construire les briques fondamentales, les outils et les applications afin que les entreprises et les équipes puissent pleinement, et facilement, tirer parti des nombreuses possibilités offertes par le Web3″, déclare Thibaud Elzière.

Le startup studio dispose d’une première startup en gestation : Cohort. A sa tête, Séraphie de Tracy (CEO) et Nathan Barraillé (CTO). La jeune pousse propose « une plateforme d’engagement digital ».

La startup Cohort inspirée d’Arianee

L’objectif de la startup est de démocratiser l’usage des NFT pour les marques et leurs clients. L’entreprise se positionne donc sur un segment porteur, mais également très concurrentiel.

En la matière, Arianee, dispose d’une longueur d’avance avec une nouvelle levée de fonds de 20 millions d’euros. Cependant, ce marché est encore largement émergent et laisse de la place à la concurrence.

Cohort utilise les NFT afin de permettre aux marques et aux organisations d’offrir des expériences exclusives à leurs clients. Au-delà des NFT comme objets de collection, la startup Web3 réinvente la façon dont les marques engagent leurs communautés”, revendique Cohort.

La startup pourra s’appuyer sur la notoriété d’eFounders pour convaincre des marques et des investisseurs. Le startup studio indique par ailleurs plancher sur d’autres projets Web3. A la clé, « lancer d’autres startups sous peu ».

Jusqu’à 18 mois pour créer le produit et l’équipe

Parmi ces projets, un CRM [Ndlr : logiciel de gestion de la relation client] pensé nativement pour le web3 et visant à « réinventer les relations clients à l’heure du web3 ». Le studio cible aussi les outils de développement.

L’idée ici est de fournir aux développeurs des outils « qui enlèvent la complexité du web3 en ne compromettant pas l’expérience utilisateur ». 3founders compte ainsi cibler les entreprises Web2 désireuses d’expérimenter sur le Web3, comme Monnier Paris ou IKKS.

Le concept de la startup factory appliqué à la décentralisation peut-il fonctionner ? C’est le pari d’eFounders. La réponse dans 18 mois ? Le modèle, pour chaque idée de startup, est d’associer deux entrepreneurs, un profil tech et un second business.

Ce duo, en collaboration avec le studio, doit « transformer l’idée de départ en une startup indépendante » au terme d’une phase pouvant aller jusqu’à 18 mois. Pendant cette période, est conçue une première version du produit et constitué une équipe de 10 à 15 personnes. Si les conditions sont réunies, le projet est alors présenté à des investisseurs pour devenir indépendant du studio.

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Christophe Auffray
Cofondateur et rédacteur en chef adjoint - Journaliste spécialiste de la transformation numérique depuis 2005, Christophe a notamment été rédacteur en chef adjoint chez ZDNet. Il suit de près l’actualité autour des actifs numériques et la décrypte au quotidien. Contact : christophe@coins.fr