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L’exchange en faillite a formalisé un nouveau plan de sortie de banqueroute qu’il soumettra au vote des créanciers l’an prochain. FTX laisse cependant de nombreux points en suspens, dont celui de son avenir et de la valeur de ses tokens.
FTX, la firme autrefois dirigée par Sam Bankman-Fried – reconnu coupable et en attente de sa peine -, aura-t-elle une seconde vie ? La question n’est pas tranchée dans le dernier plan de sortie du Chapitre 11 conçu par ses administrateurs.
Ce n’est d’ailleurs pas le seul aspect majeur qui reste en suspens dans la proposition mise sur la table à destination des créanciers de l’entreprise. Comme le rapporte Bloomberg, clients et créanciers seront appelés à voter l’année prochaine.
Quid d’un FTX v2 et de la valeur des tokens non vendus ?
La proposition prévoit le remboursement en cash de plusieurs milliards de dollars. Ces fonds seront fournis par la vente des tokens liquides de FTX. Depuis plusieurs semaines, la bourse en faillite procède à des ventes sur les marchés crypto, dont son capital en SOL.
Le plan rendu public – avec l’aval des principaux groupes de créanciers et de clients impliqués dans la procédure – ne divulgue pas néanmoins toutes ses dispositions. Plusieurs points critiques restent à définir.
FTX sera-t-elle de nouveau une bourse de cryptomonnaies ? Voilà une des questions laissées sans réponse. Ce n’est pas la seule. La valeur de différents tokens illiquides détenus par la firme intéresse aussi les créanciers, tout comme le montant qu’ils pourraient en obtenir.
2024 année des sanctions pour SBF
Selon Bloomberg, il est vraisemblable que ces aspects du plan soient détaillés à l’occasion du vote en 2024. En cas d’approbation, une autre étape restera encore à franchir, celle du jugement par le tribunal de commerce.
Seul un magistrat peut in fine valider un plan et autoriser la sortie du Chapitre 11, la loi américaine sur les faillites. 2024 constituera aussi l’année d’un grand rendez-vous pour SBF, qui connaîtra alors sa peine, comme ses ex-amis et dirigeants.
Ces derniers avaient en revanche plaidé non coupable. Durant le procès, Caroline Ellison, directrice d’Alameda, Gary Wang, cofondateur de FTX et Nishad Singh, directeur de l’ingénierie ont rejeté la faute sur SBF. Ils devraient écoper d’une peine allégée.
