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Plusieurs créanciers du lender crypto Genesis, dont les créances totalisent 2,4 milliards de dollars, estiment que l’accord de principe annoncé plus tôt cette semaine est « totalement insuffisant ».
Plus tôt cette semaine, le conglomérat crypto Digital Currency Group a conclu un accord de principe avec sa plateforme de prêt en faillite. Le plan inclut un recouvrement à hauteur de 65 à 90% des créanciers de Genesis, selon différentes conditions.
Toutefois, un groupe de grands créanciers du lender crypto avec des créances totalisant 2,4 milliards de dollars pourrait faire capoter l’accord, a signalé Coindesk ce mercredi.
La contribution de DCG à la succession en satisfaction des réclamations des créanciers est totalement insuffisante pour satisfaire même les montants de prêt non contestés dus, sans parler des réclamations successorales de grande valeur que les créanciers peuvent faire valoir contre DCG et ses administrateurs et dirigeants, y compris Barry Silbert », ont déclaré ces derniers.
En début d’année, la filiale de DGC déposait, sans grande surprise, le bilan. Genesis avait en effet déjà gelé les retraits sur son service suite à la faillite de l’exchange FTX.
Le prêteur de cryptomonnaies devait alors 3,4 milliards de dollars à ses 50 plus gros créanciers. En tête de liste, on retrouvait Gemini, Bybit, Stellar, Decentraland mais aussi le français Coinhouse.
Le groupe de créanciers, dont l’identité n’a pas été révélée, s’est en outre opposé à l’abandon des futures poursuites judiciaires contre Digital Currency Group et son directeur général.
