La Justice des États-Unis accuse 3 individus d’avoir réalisé plusieurs piratages crypto, dont celui de FTX qui perdait 400 millions de dollars dans le sillage de sa faillite, en utilisant la méthode d’arnaque à la carte SIM.
Juste après s’être déclarée en faillite, la crypto-bourse FTX perdait mystérieusement 600 millions de dollars. On apprenait plus tard que 200 millions de dollars avaient été récupérés par les régulateurs mais l’histoire autour des 400 millions manquants restait depuis lors un mystère.
Jeudi soir, Bloomberg a rapporté que le Département de la Justice américain avait récemment accusé 3 individus, Robert Powell, Emily Hernandez et Carter Rohn, pour avoir, sur une période de 2 ans, lancé plusieurs attaques contre des personnes et entreprises crypto.
Les accusés, qui utilisaient la technique frauduleuse nommée SIM swap consistant à détourner une ligne téléphonique afin d’intercepter les messages dans le cadre d’authentification multi-facteurs (2FA) seraient notamment derrière le piratage de FTX, selon des sources anonymes citées par l’agence de presse. L’acte d’accusation ne mentionne toutefois pas directement l’ancienne bourse en banqueroute.
Sam Bankman Fried, qui risque une lourde peine d’emprisonnement après avoir été reconnu coupable de fraude l’automne dernier, s’était distancié du hack, l’un des plus importants de 2022, et avait émis l’hypothèse qu’il pourrait s’agir d’un inside job.
Plus tôt cette semaine, la nouvelle équipe de FTX a indiqué qu’elle ne prévoyait finalement pas de relancer sa plateforme. L’entreprise estime que tous les investisseurs devraient être intégralement remboursés.
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