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La SEC demande plus d’informations sur certains aspects du plan de restructuration de Celsius, approuvé pourtant peu auparavant par la justice. Pour les acquéreurs de Fahrenheit, l’action du régulateur n’est pas une menace, mais un pivot est obligatoire.
Avant d’approuver le plan de restructuration de Celsius, la justice US sollicitait l’aval du gendarme de la bourse. La SEC devait autoriser la relance de l’ex-crypto lender en mineur de bitcoins. L’avis du gendarme de la bourse se faisant attendre, le juge des faillites validait le plan.
La SEC a cependant encore son mot à dire. Et c’est ce qu’elle a fait savoir lundi en exigeant de plus amples informations sur le plan de relance de l’entreprise. Et dans le contexte actuel axé sur la répression, l’intervention de l’autorité de la bourse peut susciter quelques inquiétudes.
Outre ses actions en cours, le gendarme de la finance vient d’ouvrir un nouveau front judiciaire en s’attaquant à Kraken, déjà contraint sur la fourniture de services de staking. Or, du staking, Celsius V2 prévoyait aussi d’en offrir.
NewCo, le nom provisoire de la nouvelle entreprise fondée grâce aux activités du lender crypto, devait s’orienter vers du minage, mais aussi du staking.
L’autorité américaine pourrait-elle faire dérailler la sortie du Chapitre 11 de Celsius et tout son plan de restructuration ? Ses artisans se veulent rassurants sur cette question. Ils sont pourtant bien contraints à des concessions.
Celsius doit néanmoins changer de cap à la suite de « retour d’information » de la SEC : lending et staking sont abandonnés. L’entreprise se focalisera sur la seule activité de minage de BTC. Certains actifs devaient être transférés. Ils seront finalement liquidés.
La firme précise que la « réduction de la portée et de l’échelle » de la nouvelle société devrait permettre de réduire les frais de gestion et d’augmenter le montant de crypto-monnaies que Celsius restituera directement aux clients à partir de janvier 2024.
Le programme initial approuvé par la justice prévoyait le remboursement de 2 milliards de dollars en crypto, ainsi que l’allocation d’actions de NewCo. Ces parts, les bénéficiaires pourront les revendre lors d’une entrée en bourse.
Un aval préalable de la SEC s’impose cependant pour réorganiser Celsius en mineur, puis permettre sa cotation en bourse. Mais « certains » actifs posaient donc question. La SEC joue de nouveau les trouble-fêtes.
