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Binance poursuit ses démarches d’enregistrement en tant que prestataire sur actifs numériques. Après la France, Dubai, Bahrain, l’exchange crypto est désormais réglementé en Italie.
2022, année de la régulation pour Binance ? Pointé du doigt à plusieurs reprises par le passé pour son peu de goût pour la réglementation, l’exchange s’efforce à présent de se mettre en règle auprès des autorités.
En mars, la firme renforçait ainsi son implantation au Moyen-Orient au travers d’un accord de licence avec la banque centrale du Bahreïn. Début mai, Binance décrochait l’enregistrement PSAN auprès de l’AMF. Il ne s’agissait toutefois que d’une étape de son parcours européen, qui se poursuit avec l’Italie.
Opérer en « totale transparence »
Le même mois, la branche italienne de la multinationale officialise son enregistrement en tant fournisseur de services de crypto-monnaies. Cette « approbation réglementaire » est remise par l’OAM, l’Organismo Agenti e Mediatori.
Une réglementation claire et efficace est essentielle pour l’adoption généralisée des crypto-monnaies (…) Binance a toujours fait passer ses utilisateurs en premier et, avec des actions telles que la mise en œuvre du registre, ils peuvent être sûrs que notre plateforme est parmi les plus sûres et les plus dignes de confiance au monde », commente Changpeng Zhao.
Le PDG de Binance n’a pas toujours fait de la régulation un axe stratégique. L’inflexion dans ce domaine se confirme cependant. Et l’Allemagne pourrait être le prochain marché dans lequel la bourse crypto valide son enregistrement auprès du régulateur.
A l’occasion d’une apparition à la conférence Finance Forward 2022 à Hambourg, Changpeng Zhao faisait part de sa volonté d’obtenir une licence en Allemagne.
Dans ce cadre, Binance recrute des experts de la conformité. En France, la crypto-bourse a procédé ainsi, recrutant notamment une ancienne cadre de l’AMF en tant que directrice juridique de sa filiale française.
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