La bourse de cryptomonnaies des jumeaux Winklevoss réduit encore ses effectifs, à hauteur de 15%. En juin, Gemini licenciait déjà 10% de ses salariés.
Gemini a visiblement revu son analyse de la situation de marché. Sept semaines plus tôt, invoquant le bear market, la bourse crypto fondée par les frères Winklevoss réduisait ses effectifs de 10%.
Selon TechCrunch, l’entreprise a procédé depuis à une deuxième vague de départs. Et d’autres licenciements ne sont pas à écarter. En interne, Gemini n’a cependant pas précisé l’ampleur du plan.
Incertitude sur la longueur du bear market
D’après une source interne, ils représenteraient 7% du personnel. Cependant, d’après un document de Gemini partagé sur un réseau professionnel anonyme le 14 juillet, le plan concernerait environ 15% des collaborateurs.
De 950 salariés, l’exchange en compterait désormais près de 800. Le document a depuis été retiré et la firme américaine ne souhaite pas faire de commentaire au sujet de cette nouvelle restructuration.
Selon une source, ces licenciements s’inscrivent dans une stratégie de réduction drastique des coûts. Gemini n’est pas le seul exchange ou broker crypto à devoir baisser ses dépenses et licencier.
En Europe, Bitpanda annonçait fin juin ramener la taille de son personnel à 730 personnes. La coupe importante du personnel était présentée par la direction comme un moyen d’éviter une deuxième vague de licenciements par la suite.
Nous savons que le secteur est cyclique, mais personne ne sait quand le sentiment du marché va changer », reconnaissaient les cadres de Bitpanda.
Crypto.com, BlockFi et Coinbase, notamment, ont eux aussi officialisé des plans de départs et des réductions de coûts. Tout récemment, c’est le numéro 1 des NFT, OpenSea qui coupait à hauteur de 20% ses effectifs.
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