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Le Fonds monétaire international se concentre sur la création d’une infrastructure pour assurer l’interopérabilité des différentes CBDC à l’échelle mondiale, a fait savoir sa directrice Kristalina Georgieva.
Lors d’une conférence ce lundi au Maroc, Kristalina Georgieva a déclaré que le FMI travaillait « dur » sur un concept d’infrastructure qui assurerait l’interopérabilité des règlements entre les CBDCs émises par les banques centrales autour de la planète, rapporte Bloomberg.
Nous travaillons sur un principe d’interopérabilité », a-t-elle annoncé.
Selon la directrice générale du Fonds monétaire international, une plateforme de ce type permettra d’éviter une « sous-utilisation » des monnaies numériques de banque centrale, aussi appelées MNBC en français.
Fin 2022, SWIFT dévoilait un pont permettant aux actifs numériques, y compris CBDC, « de circuler et d’interagir avec leurs homologues traditionnels ». Selon la société coopérative belge, les monnaies numériques de banque centrale peuvent transiter de manière transparente sur l’infrastructure financière existante.
Aujourd’hui, la plupart des banques centrales, y compris la BCE, se penchent sur les CBDC. D’après AtlanticCounsil, c’est plus de 90% des banquiers centraux qui examinent les avantages et risques liés à ces devises. Plusieurs pays, dont la Chine, ont déjà commencé à émettre ce type de monnaie.
En avril dernier, dans son dernier rapport sur la stabilité financière, le FMI revenait sur les récentes faillites dans l’écosystème crypto. L’occasion de réitérer son appel en faveur d’une régulation coordonnée.
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