La Fédération mondiale des bourses, dont font parties les plus grandes places financières de la planète, se penche actuellement sur la crypto et a publié un premier rapport.
Ce mardi, la World Federation of Exchanges (WFE) a publié une étude nommée A review of crypto-trading infrastructure et traitant de « l’engagement des bourses dans le fonctionnement et le développement du marché des cryptomonnaies ».
L’association, qui compte les plus importantes places d’échange au monde avec plus de 70 membres – dont Nasdaq, Euronext ou encore B3 – mène un projet de recherche en deux parties avec pour ambition « d’améliorer la compréhension des avantages et des risques des infrastructures du marché crypto ».
« Le document analyse l’interaction des bourses avec l’évolution des plateformes de crypto-trading dans diverses juridictions et les opportunités ou défis que ces nouvelles technologies apportent. Il étudie l’évolution de la demande de produits et services liés à la crypto et la manière dont les bourses réglementées répondent aux opportunités et aux défis posés par ces technologies, notamment avec la création de bourses réglementées de crypto-trading ou la fourniture de services liés à la crypto », peut-on lire dans un communiqué.
Sur les 29 places financières qui ont participé à l’étude, moins de la moitié (12) offrent aujourd’hui des produits ou services liés à la crypto. 7 prévoient d’en proposer à l’avenir.
Lorsqu’on leur a demandé s’ils s’attendaient à ce que les crypto-actifs deviennent courants dans un avenir proche, 26% des personnes interrogées ont donné une réponse positive », indique le document.
Les répondants voient le marché crypto comme une opportunité pour le « développement de la technologie » et pour « élargir le choix des investisseurs ». Dans le même temps, ils montrent des inquiétudes quant au manque de normes réglementaires uniformes, aux conditions de marché volatiles ainsi qu’aux différentes menaces de cybersécurité potentielles.
Récemment, la Bourse de Londres déclarait que la blockchain pouvait rendre l’échange d’actifs traditionnels « plus fluide, moins cher et transparent ». Le groupe prévoit de lancer une plateforme basée sur cette technologie en 2024.
Pour Nandini Sukumar, le directeur de la WFE, la crypto est « au premier plan des préoccupations » des grandes bourses traditionnelles.
À mesure que cette industrie et ce marché mûrissent et s’intègrent au courant dominant des marchés financiers, le modèle négocié en bourse qui place la confiance, la transparence, la responsabilité et la protection des investisseurs au cœur de la plateforme, prendra encore plus d’ampleur », a-t-il assuré.
Pour suivre facilement l’actu Crypto et Web3, retrouvez Coins.fr sur Twitter, Linkedin, Google News, Facebook et Telegram