Le réseau social dédié aux créatifs Behance, édité par le géant du logiciel Adobe, est désormais en mesure de prendre en charge le wallet Phantom et, de fait, les NFT émis sur Solana.
Behance étend son horizon. Le réseau social au sein duquel artistes et créateurs de toute obédience partagent leurs œuvres a désormais toute latitude pour accueillir dans son giron le wallet Phantom. Pour rappel, ce dernier – à ne pas confondre avec la blockchain homophone Fantom– permet de détenir, envoyer ou encore recevoir l’ensemble des tokens développés sur Solana. Concernant le « volet logistique » de cette opération, celui-ci sera pris en charge par la plateforme d’infrastructures Web3 QuickNode qui va ainsi œuvrer à l’intégration pleine et entière de Solana sur Behance.
Cette annonce s’inscrit dans la droite ligne de l’initiative du mois d’octobre 2021 qui a permis aux utilisateurs de Behance de « connecter » leur wallet et leurs NFT à leur profil sur le réseau social. Ainsi, les « créatifs » de Behance peuvent, depuis lors, afficher leurs NFT estampillés Ethereum sur leur photo de profil. Une pratique largement usitée aujourd’hui – et reprise notamment par Twitter– mais qui s’avérait novatrice pour l’époque.
Toutefois, William Allen, vice-président d’Adobe et présidant aux destinées de Behance a tenu, sur Twitter, à prendre – modérément- quelques distances avec Ethereum, se faisant le porte-voix de certains utilisateurs vent debout contre la consommation effrénée d’énergie de la blockchain, à l’heure où les considérations environnementales sont de plus en plus prégnantes au sein de l’écosystème.
Le compte Twitter officiel de Phantom s’est d’ailleurs fait l’écho de ces préoccupations, mettant au passage un léger coup de canif à Ethereum. « Nous sommes ravis que les NFT soient intégrés dans des plateformes créatives telles que Behance . Les artistes auront un moyen écologique et peu coûteux d’expérimenter les NFT et de présenter leur travail ».
Comme susmentionné, Ethereum est souvent dans l’œil du cyclone, certains contempteurs de l’écosystème, à l’instar du très actif Alex de Vries, rappellent (très régulièrement) que la blockchain Ethereum a une empreinte carbone annuelle « similaire à celle de Singapour ».
Tout en fustigeant, également, les layers 2 destinées à décongestionner le réseau. Celui qui est souvent désigné comme étant le « meilleur ennemi de Bitcoin » rappelle que ces « alternatives fonctionnent toujours en tandem avec leur blockchain principale, et que si cette blockchain « canal historique » est inefficace sur le plan énergétique, cela crée encore plus de pollution. La donne pourrait toutefois changer suite à l’arrivée prochaine – et déjà plusieurs fois repoussée – d’Ethereum 2.0.
Pour en revenir à Behance, le réseau social devrait continuer de bâtir des ponts avec l’écosystème crypto à l’avenir. En effet, dans une « foire aux questions » sur son site internet, Behance fait-sobrement- état de ses ambitions en la matière. A une question évoquant le nombre de blockchains prises en charge, le réseau social dédié aux créatifs répond « actuellement, nous prenons en charge les blockchains basées sur Ethereum et Solana et nous prévoyons d’en ajouter d’autres à l’avenir ». De quoi laisser augurer de futures synergies prometteuses entre Behance – et sa maison-mère Adobe- et le monde des actifs numériques.
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