Par 
Ferrari commence à accepter les paiements en Bitcoin et Ethereum aux US et prévoit de faire de même en Europe. Le constructeur italien de voitures de sport travaille avec la fintech Bitpay pour convertir les cryptos.
Ferrari a commencé à permettre à ses clients de payer en crypto-monnaies aux États-Unis pour l’achat de véhicules, a rapporté Reuters ce samedi, précisant que l’ajout de ce nouveau mode de paiement faisait suite à une demande client importante.
Le célèbre constructeur automobile compte également offrir cette option dans d’autres régions du monde où les paiements crypto ne sont pas interdits, dont l’Europe au premier trimestre 2024.
Ferrari collabore avec BitPay pour traiter les transactions. Le processeur de paiement crypto américain convertit directement les pièces numériques en monnaie-fiat pour l’entreprise.
La marque au cheval cabré accepte pour le moment les règlements en Bitcoin, Ethereum et USDC, le stablecoin de Circle. Elle ne facture pas de frais supplémentaires pour les clients optant pour ce mode de paiement.
Le directeur marketing de Ferrari a précisé sur Reuters que la plupart de ses concessionnaires américains avaient donné leur accord, ou étaient sur le point de le faire, pour cette nouvelle initiative.
En 2021, Tesla adoptait le paiement en Bitcoin mais le constructeur de voitures électriques faisait finalement rapidement marche arrière, citant la forte consommation énergétique de la reine des cryptomonnaies.
Selon le porte-parole de Ferrari, les projets crypto ont depuis travaillé à réduire leur empreinte carbone notamment grâce à de nouveaux logiciels et à une utilisation plus large de sources renouvelables.
« Notre objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2030 tout au long de notre chaîne de valeur est absolument confirmé », a-t-il dit.
Ethereum a abandonné le Proof-of-Work pour le Proof-of-Stake avec The Merge à l’automne 2022, réduisant drastiquement sa consommation énergétique. Bitcoin, qui fonctionne toujours sur un système PoW, fait aujourd’hui encore l’objet de critiques bien que les mineurs du réseau semblent de plus en plus se tourner vers des sources d’énergies vertes.
Fin 2021, Ferrari avait noué un partenariat avec le suisse Velas Network impliquant la création de contenus numériques via la technologie NFT.
