L’entreprise crypto Genesis fait partie des créanciers de Three Arrows Capital, incapable de rembourser ses prêts. Elle a toutefois bénéficié du soutien financier de sa maison-mère, Digital Currency Group.
Les effets de l’effondrement des jetons UST et LUNA continuent de se faire sentir. Cet épisode a particulièrement affecté le hedge fund Three Arrows Capital. Et depuis, la contagion se propage auprès de ses créanciers.
Les grands acteurs des prêts crypto comptaient le fonds comme client. C’est le cas notamment de Genesis. Plombée par la liquidation de la société et par le bear market, la firme de trading traverse des turbulences.
Genesis obligé de vendre le collatéral de Three Arrows Capital
Sur Twitter, son PDG se veut cependant rassurant. Dans une série de messages, Michael Moro livre des informations sur la situation de Genesis et sur la stratégie déployée pour y faire face.
Tout d’abord, il confirme que les pertes annoncées en juin résultent du défaut de 3AC :
Les prêts à cette contrepartie avaient une exigence de marge moyenne pondérée de plus de 80 %. Lorsqu’ils n’ont pas été en mesure de répondre aux appels de marge, nous avons immédiatement vendu des garanties et couvert nos pertes”, précise le dirigeant.
Les conséquences de la ruine du hedge fund sont cependant suffisamment graves pour que l’entreprise ait dû faire appel à sa maison-mère, Digital Currency Group. Celle-ci supporte désormais certaines des obligations financières de sa filiale.
DCG vole au secours de sa filiale
DCG a pris en charge certaines obligations de Genesis liées à cette contrepartie afin de s’assurer que nous disposons du capital nécessaire pour opérer et développer notre activité à long terme”, annonce Michael Moro.
C’est une façon pour le PDG de rassurer la clientèle quant à un risque de faillite à court terme, situation qui concerne directement Voyager Digital. Par ailleurs, Genesis s’efforce actuellement de « récupérer toute perte résiduelle potentielle ».
Enfin, le patron de l’entreprise tient à rappeler que depuis sa création en 2013, celle-ci a dû traverser plusieurs phases de très fortes volatilité. En 2022, elle est toujours là, malgré la crise des liquidités actuelle.
Pour l’avenir, nous continuerons à répondre aux besoins de nos clients et de nos contreparties alors que nous entrons dans la prochaine phase de l’évolution du secteur”, conclut Michael Moro.
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