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En difficulté depuis un certain temps, Genesis Global et sa filiale de prêts crypto Genesis Global Capital se sont finalement déclarées en faillite.
Ce vendredi 20 janvier, Genesis Global Holdco et deux de ses filiales, Genesis Global Capital et Genesis Asia Pacific, ont déposé un dossier auprès de la justice américaine pour se placer sous la protection du chapitre 11.
Pour rappel, ce dispositif du droit fédéral prévoit une procédure de réorganisation au profit d’un débiteur en difficulté. L’entreprise est ainsi en mesure de se restructurer dans le cadre d’un plan défini en accord avec les créanciers et validé par un tribunal.
Le processus de restructuration sera mené par un « comité spécial » et indépendant du conseil d’administration. Les autres filiales de Genesis et Genesis Global Trading ne sont pas incluses dans le dossier et poursuivent leurs activités, selon un communiqué.
Bien que nous ayons fait des progrès significatifs dans l’affinement de nos plans d’affaires pour remédier aux problèmes de liquidités causés par les récents défis extraordinaires de notre industrie, y compris le défaut de Three Arrows Capital et la faillite de FTX, une restructuration en justice présente la voie la plus efficace pour préserver les actifs et créer le meilleur résultat possible pour toutes les parties prenantes de Genesis », a déclaré Derar Islim, PDG par intérim de Genesis.
Affecté par l’implosion de l’écosystème Terra au printemps dernier puis par l’effondrement de FTX cet automne, Genesis gelait les rachats sur sa branche de prêts en novembre, impactant fortement d’autres acteurs.
Le courtier crypto, qui coupait dans ses effectifs à hauteur de 30% début janvier, doit aujourd’hui plus 3,5 milliards de dollars à ses 50 plus gros créanciers, qui incluent l’exchange Gemini ou encore la société de trading Cumberland DRW.
Au total, la filiale du conglomérat crypto Digital Currency Group, qui est également propriétaire de Coindesk, Grayscale et Luno, compte plus de 100 000 créanciers.
Nous avons élaboré un processus délibéré et une feuille de route grâce auxquels nous pensons pouvoir trouver la meilleure solution pour les clients et les autres parties prenantes », a de son côté fait savoir Paul Aronzon, administrateur indépendant chez Genesis.
Plus tôt cette semaine, Digital Currency Group annonçait ne plus distribuer de dividendes à ses actionnaires afin de préserver ses liquidités.
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