Les exchanges basés en Afrique du Sud doivent décrocher une licence pour continuer à opérer. De nombreuses juridictions autour du monde resserrent la vis sur la crypto après une année 2022 chaotique.
Lors d’un entretien accordé ce mardi à Bloomberg, le commissaire de la Financial Sector Conduct Authority d’Afrique du Sud a indiqué qu’une vingtaine de plateformes d’échange de cryptomonnaies avaient soumis des demandes de licences suite à l’ouverture récente des applications.
Les crypto-bourses sud-africaines ont désormais jusqu’à fin novembre 2023 pour obtenir une licence auprès du gendarme financier afin de pouvoir continuer à offrir leurs services.
Unathi Kamlana a fait savoir que les sociétés qui continueraient à opérer après la date butoir pourraient être sanctionnées avec des amendes, voire fermées.
Il y a un préjudice financier potentiellement grave pour les clients lors de l’utilisation de produits crypto, et il est donc logique pour nous d’introduire ce cadre réglementaire […] Le temps nous dira l’efficacité de nos mesures, et nous continuerons à travailler avec l’industrie pour affiner et apporter des changements là où et si nécessaire », a déclaré le régulateur sud-africain.
Un certain nombre d’exchanges opérant sur le continent africain sont aujourd’hui installés en Afrique du Sud. On peut par exemple citer la plateforme Luno détenue par le groupe DCG.
Confrontée à des escroqueries d’envergure, l’Afrique du Sud travaille sur un cadre pour la crypto depuis plusieurs années. Et 2022 – avec ses multiples faillites dont FTX – n’a fait qu’alimenter l’inquiétude des régulateurs autour de la planète.
Au niveau mondial, de nouvelles règles voient le jour notamment dans le but de protéger les investisseurs. En Europe, le règlement MiCA adopté plus tôt cette année entrera en vigueur en 2024.
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