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Protocole de couche 2 destiné à décongestionner le trafic sur Ethereum, Boba Network vient de lever 45 millions de dollars, propulsant sa valorisation à 1,5 milliard de dollars.
Le « salut » d’Ethereum est-il en train de passer par les solutions de couche 2 ? Le fait est indéniable. Ne pouvant traiter qu’une dizaine de transactions par seconde engendrant, de fait, de gros ralentissements et des frais de transaction élevés durant les périodes de forte affluence, Ethereum bénéficie néanmoins du soutien de ces « blockchains alternatives » pour passer le cap dans cette période difficile. Dans l’attente de cette sempiternelle mutation- qui se fait attendre- vers un mécanisme proof of stake (preuve d’enjeu), la dauphine de Bitcoin a pu « se donner de l’air » grâce à ces solutions de mise à l’échelle. Au premier rang desquelles Optimism, Polygon, Starkware et la « vedette du jour » Boba Network.
Dans le détail, celle-ci se présente comme une « solution de mise à l’échelle de cumul optimiste de nouvelle génération », qui améliore non seulement le débit d’Ethereum en regroupant et en séquençant les transactions hors de la chaîne principale, mais résout également « les limites de calcul de la blockchain ».
Tous les autres efforts de mise à l’échelle d’Ethereum visent à le rendre plus rapide et moins cher, mais nous voulions vraiment nous concentrer sur une dimension supplémentaire de l’évolutivité qui a été négligée, en l’occurrence les limites de calcul d’Ethreum », précise Alan Chiu, fondateur de Boba Network.
Une « nouvelle voie » sur laquelle peut donc s’appuyer Ethereum et qui vient de boucler un tour de financement de 45 millions de dollars. Une levée de fonds à laquelle ont contribué des puissances-régnantes de l’industrie comme les exchanges Crypto.com, BitMart ou encore Huobi. Mais également Kinetic Capital, Infinite Capital, Hack VC, ou encore Dreamers VC, le fonds dirigé par Will Smith.
Le fondateur de Boba Network rappelle également que ce cycle de financement a été clôturé « au quatrième trimestre 2021 » période à laquelle les conditions de marché étaient plus favorables et durant laquelle le token BOBA a atteint son prix record à 8 dollars.
Plus étonnant- mais pas tant que cela finalement- Paris Hilton a également mis « au pot » dans ce tour de table qui propulse la valorisation de Boba Network au-delà du milliard de dollars, lui conférant ainsi le statut honorifique de licorne. L’héritière de la chaîne d’hôtel éponyme s’intéresse depuis plusieurs années – environ 2016, date à laquelle elle aurait acheté ses premiers bitcoins et ethers – à l’écosystème crypto. Elle a, depuis, roulé sa bosse, faisant notamment, un investissement dans le spécialiste des NFT Origyn à l’automne dernier.
Forte de cette « bagatelle », l’entité Boba Network a d’ores et déjà fait savoir qu’elle étofferait ses équipes – actuellement composées d’une trentaine de personnes- et tentera d’attirer dans son giron davantage de développeurs notamment. Pour ce faire, Boba Network pose actuellement les jalons d’un programme d’accélération et de subventions destiné à la croissance de l’écosystème de développeurs. Les dépenses en marketing devraient également être augmentées pour prouver, au plus grand nombre, que Boba Network peut être « l’alternative numéro 1 » à Ethereum.
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