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La firme du milliardaire Mike Novogratz souhaite se développer en Europe alors que les régulateurs ont fortement resserré la vis sur la crypto-monnaie outre-Atlantique.
Lors d’un entretien accordé au Financial Times, Leon Marshall, le nouveau responsable pour la région européenne chez Galaxy Digital, a déclaré que l’Europe était devenue une « destination privilégiée » pour la création et la croissance des entreprises crypto.
La demande du marché européen que nous observons, combinée au cadre réglementaire établi par MiCA, est robuste », a-t-il précisé.
Publiée au journal officiel cet été, la réglementation crypto européen MiCA entrera en vigueur le 30 décembre 2024. Leon Marshall, qui travaillait auparavant pour la société crypto en difficulté Genesis du groupe DCG, vient d’être nommé responsable Europe de Galaxy.
Nous avons vu de nombreux concurrents quitter l’espace et cela nous a offert une opportunité unique », a-t-il ajouté.
Dans le sillage de la chute des prix sur le marché, un certain nombre d’entreprises crypto ont été contraintes de couper dans leurs dépenses, voire de déposer le bilan. L’an passé, Galaxy Digital a elle même essuyé une perte d’un milliard de dollars.
Le dirigeant cherche actuellement à recruter pour les activités de banque d’investissement, gestion d’actifs, prêts crypto et produits dérivés du groupe en Europe.
Plus tôt cette année, Galaxy a noué un partenariat avec la société de gestion d’actifs allemande DWS afin de lancer des produits négociés en bourse axés crypto sur le continent européen.
D’autres géants américains de cette industrie souhaitent également se développer davantage en Europe. C’est notamment le cas de Coinbase, qui s’associait dernièrement à la fintech autrichienne Bitpanda dans le cadre de son expansion européenne. L’exchange californien fait aujourd’hui face à des poursuites aux États-Unis. Ce n’est pas le cas de Galaxy.
