LVMH utilise les NFT seulement comme des certificats d’authenticité, selon Bernard Arnault. Plusieurs marques du groupe expérimentent aujourd’hui cette technologie.
Lors de la dernière assemblée générale de LVMH, le directeur général du groupe a répondu à une question au sujet des jetons non fongibles et des sneakers numériques. La question portait plus précisément sur l’intérêt du leader mondial du luxe de s’emparer de cette nouvelle technologie.
On ne vend pas de baskets virtuelles, on vend, en NFT, de vraies baskets, avec son NFT », a déclaré Bernard Arnault.
« C’est à dire comme avec certaines bouteilles de vin, vous pouvez acheter la bouteille de vin sous la forme d’un NFT. La maison vous le garde, le temps que vous voulez, et le jour ou vous avez envie de revendre la bouteille ou de le déguster, vous transformez le NFT, virtuel, de la bouteille réelle dont vous êtes le propriétaire. Voila le schéma », a ajouté le patron du groupe dont la capitalisation boursière vient de franchir la barre des 500 milliards de dollars.
LVMH s’intéresse à la blockchain et aux NFT depuis plusieurs années. Le géant de l’industrie du luxe a notamment créé le consortium Aura Blockchain dont la plateforme basée sur Ethereum délivre des certificats numériques adossés à des produits réels sous forme de tokens.
En 2021, le vaisseau amiral du groupe, Louis Vuitton, faisait ses premiers pas dans le Web3 avec un jeu à base de jetons non fongibles nommé Louis The Game.
L’été dernier, TAG Heuer a commencé à offrir la possibilité aux propriétaires de smartwatch de connecter un portefeuille afin de pouvoir afficher un NFT sur le cadran de leur montre.
Plus récemment, Rimowa, une autre marque du groupe, s’est quant à elle associée à la startup RTFKT pour créer une version numérique d’une valise cabine au format NFT et dédiée aux voyageurs du métaverse.
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