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Napster, le pionnier du partage de fichiers MP3, s’est offert la plateforme Mint Songs et compte très prochainement se lancer dans les NFT.
Mercredi, Napster a annoncé que sa branche d’investissement Napster Ventures avait racheté Mint Songs pour un montant non divulgué.
L’acquisition vise à faire entrer Naspter dans le Web3, selon un communiqué de presse. L’ancien service de partage de fichiers en pair-à-pair star, qui est aujourd’hui devenu un magasin de musique en ligne moins populaire, a lui même été racheté au printemps 2022 par deux grandes entreprises du Web3, Algorand et Hivemind.
Fondée à Washington en 2021, Mint Songs est une place de marché dédiée à la musique compatible avec Ethereum et Polygon. Les artistes peuvent y vendre leurs titres au format NFT et ont à leur disposition des outils pour développer des « communautés Web3 ». La marketplace a levé un total de 4,3 millions de dollars dans le cadre de deux seeds comptant notamment la participation Coinbase Ventures, Dapper Labs et Castle Island Ventures.
Nous pensons que la prochaine étape naturelle pour le service Napster est d’inclure des objets de collection que les fans peuvent obtenir comme récompenses pour s’engager avec des artistes qu’ils aiment ou qu’ils peuvent acheter pour les collectionner et les partager. Nous avons déjà des centaines de milliers de vitrines d’artistes où nos fans vont écouter de la musique tous les jours, donc l’ajout d’objets de collection est très contextuel dans l’expérience des fans », a déclaré Jon Vlassopulos, le nouveau patron de Napster.
Le dirigeant a ajouté que les « objets de collection » (ndlr, des NFT) des artistes seront disponibles sur Napster dans les prochains mois.
De son côté, Matt Zhang, fondateur de Hivemind, a indiqué que le rachat de Mint Songs était une « étape fondamentale » pour faire de Napster un grand acteur de l’écosystème musical Web3.
Plusieurs géants mondiaux de cette industrie, dont Universal Music et Warner Music Group, ont plongé dans le Web3 au cours des dernières années.
Cet automne, en France, la Sacem déclarait que le Web3 modifierait les rapports entre les créateurs de contenu et leurs fans. Elle s’est depuis associée à une startup pour permettre aux ayant droit d’émettre des NFT musicaux et de bénéficier d’une « nouvelle rémunération ».
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