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Julian Holguin, CEO de Doodles, revient depuis NFT Paris sur les ambitions de la franchise qui, après avoir levé 54 millions de dollars en 2022, vient de lancer Doodles 2 et racheter le studio d’animation Golden Wolf.
Embauché en mai 2022 en tant que PDG de Doodles, Julian Holguin, ex-président de Billboard, magazine américain spécialisé dans la musique, et vétéran des médias, ne semble pas avoir vécu une année aussi difficile que le reste de l’écosystème crypto.
D’abord car le projet aux 10 000 NFT lancés en 2021 sur Ethereum par l’artiste digital Burnt Toast et des anciens de Dapper Labs, Evan Keast et Jordan Castro, a levé 54 millions de dollars en septembre 2022, sa valorisation dépassant alors les 700 millions de dollars.
Ensuite car le projet a recruté, en novembre 2022, Pharrell Williams en tant que directeur de la marque, avant de racheter le studio d’animation Golden Wolf, connu pour son travail sur la série Rick & Morty, en janvier 2023.
De quoi afficher clairement son ambition de devenir une franchise culturelle globale, touchant autant à la musique qu’aux séries et au cinéma, ou encore à une multitude de produits dérivés.
À l’occasion de NFT Paris, qui se tient les 24 et 25 février depuis le Grand Palais Éphémère, Julian Holguin est revenu sur la dernière actualité du projet, la sortie de Doodles 2 le 31 janvier dernier, qui marque bien selon lui sa volonté de toucher le grand public.
Basé sur la blockchain Flow de Dapper Labs, qui a notamment permis la démocratisation de projets comme NBA Top Shorts, Doodles 2 permettra aux holders de personnaliser leur avatar NFT, en changeant par exemple leur attribut en les associant à d’autres NFT wearables, mais aussi d’accéder à des expériences ou des produits physiques inspirés de ces wearables.
[Avec Doodles 2] Nous avons l’ambition de faire entrer des millions de personnes dans l’écosystème, mais aussi d’offrir de nouvelles expériences aux possesseurs des Doodles originaux en leur permettant de faire évoluer ces derniers pour les façonner selon leurs envies », explique Julian Holguin, CEO de Doodles.
Au-delà de Doodles 2, Holguin compte sur le dynamisme des holders de Doodles, qui, à l’instar de ceux du Bored Ape Yacht Club, se partagent la propriété intellectuelle du projet, pour faire rayonner ce dernier et ériger Doodles en marque culturelle globale. D’une marque de café comme Coffee Doods à la musique – Justin Bieber, Snoop Dogg et Steve Aoki comptent parmi les soutiens du projet – sont ainsi des terrains d’expansion pour la marque, au même titre que l’animation via le rachat de Golden Wolf.
« Nous voulons créer un objet culturel, que les gens peuvent s’approprier. Avoir le relais des médias et de l’entertainment est essentiel pour cela, mais on sait que ce sont des secteurs conservateurs, notamment en ce qui concerne la propriété intellectuelle ! Alors plutôt que d’attendre qu’Hollywood vienne nous voir, nous avons décidé de nous lancer de notre propre côté », explique le dirigeant, qui voit dans le partage de la propriété intellectuelle « un moyen fort de souder et d’engager la communauté, de faire grandir la marque et donc d’enrichir un peu plus cette propriété intellectuelle ». Tant en matière d’attachement que de valorisation du prix des NFT.
En attendant le premier film d’animation mettant en scène des Doodles, la franchise développe son projet de NFT musicaux, initialement prévu pour mars 2023.
Je ne sais pas si ce sera lancé en mars et je ne veux pas m’avancer sur une date plus précise, mais nous sommes assez proches d’en dévoiler plus ! », indique Holguin à Coins.fr, en marge de NFT Paris.
Il faut dire que l’actualité est riche autour de Pharrell Williams, sur qui repose une partie du projet en tant que directeur de la marque Doodles, et qui vient d’être nommé directeur artistique de Louis Vuitton.
« Pharrell Williams est l’un des meilleurs producteurs de musique au monde, et c’est aussi un des principaux partenaires de Doodles ! Je ne peux pas commenter sa nomination chez LVMH, mais je sais juste qu’il est très enthousiaste, comme nous tous ! Mais tout ça est encore très récent, et nous n’avons jamais évoqué de collaborations. Si c’était le cas, nous en serions ravis, LVMH étant l’une des entreprises les plus incroyables au monde », réagit le CEO de Doodles, qui se rapprocherait un peu plus de son objectif de rendre sa marque iconique auprès du grand public.
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