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Lors de son procès, le fondateur et ex-PDG de FTX a été reconnu coupable des 7 chefs d’accusation de fraude et blanchiment. Sam Bankman-Fried risque une très lourde peine de prison.
Dans le cadre du procès de Sam Bankman-Fried jeudi soir, le jury a reconnu coupable l’ancienne star des cryptomonnaies de diverses fraudes et de blanchiment d’argent. Le fondateur de FTX, qui plaidait non coupable des 7 chefs d’accusation, a ainsi été condamné par la dizaine de jurés.
La décision du jury intervient environ 1 mois après l’ouverture de son procès et un peu plus d’un an après la déroute de son empire, qui avait permis de lever le voile sur le détournement illicite de milliards de dollars de fonds clients de la plateforme d’échange de cryptomonnaies vers le hedge fund du groupe, Alameda Research.
Durant le procès, d’anciens dirigeants de FTX et proches de SBF, qui avaient rapidement reconnu leur culpabilité, avaient pris la parole. Caroline Ellison, son ex petite copine et directrice d’Alameda, Gary Wang, le cofondateur de FTX, ou encore Nishad Singh, le chef ingénierie de la bourse, avaient tous les trois chargé et rejeté la faute sur leur ex-patron, qui de son côté se défendait de toute fraude.
Sam Bankman-Fried a perpétré l’une des plus grandes fraudes financières de l’histoire américaine. Ce genre de fraude, ce genre de corruption est aussi vieux que le temps. Nous n’avons aucune patience pour cela », a commenté le procureur américain Damian Williams.
L’accusé de 31 ans n’a pas réagi suite à l’annonce du verdict. Son avocat Mark Cohen a déclaré être « très déçu du résultat ». « M. Bankman-Fried clame son innocence et continuera de lutter vigoureusement contre les accusations portées contre lui », a-t-il ajouté.
Le créateur de FTX, qui prévoit de faire appel de la décision, devrait être condamné le 28 mars 2024 à une peine d’emprisonnement. D’après les spécialistes en droit, SBF risque jusqu’à 115 ans de prison. Également accusé de subornation de témoin, il était déjà derrière les barreaux depuis cet été suite à la révocation de sa liberté conditionnelle.
