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Arrêté hier au Monténégro, Do Kwon, le fondateur de Terra, fait face à plusieurs chefs d’accusation aux États-Unis. Les procureurs américains cherchent actuellement à le faire extrader.
La cavale du créateur du défunt écosystème Terra, Do Kwon, a été stoppée net jeudi au Monténégro à l’aéroport de Podgorica, annonçait hier le gouvernement du petit pays situé dans les Balkans en Europe.
Suite à son arrestation, les procureurs américains ont indiqué poursuivre l’ancienne vedette de l’industrie crypto pour 8 chefs d’accusation, dont fraude, signale le FinancialTimes.
D’après les autorités américaines, Do Kwon a notamment « tromper des individus » au sujet de la blockchain Terra, « y compris sa technologie et la mesure dans laquelle elle avait été adoptée par les utilisateurs ». Le bureau du procureur du district sud de New York cherche à le faire extrader.
Le mois dernier, la SEC des États-Unis annonçait également poursuivre le sud-coréen de 31 ans pour avoir mis en place un « stratagème frauduleux ».
Aussi sous mandat d’arrêt en Corée du Sud, l’ex chef de Terraform Labs fait en outre l’objet d’une enquête à Singapour. Kwon avait semble-t-il rejoint l’Europe afin d’échapper aux autorités.
Le stablecoin TerraUSD émis par son entreprise a perdu la parité avec le dollar l’an passé et ne l’a jamais retrouvée. L’effondrement de l’écosystème Terra au printemps dernier a déclenché plusieurs faillites d’envergure dans le secteur crypto, dont celle du hedge fund 3AC. C’est l’un des événements les plus marquants de 2022 avec la chute de FTX à l’automne.
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