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Déjà recherché par Interpol et le gouvernement sud-coréen, Do Kwon, le fondateur de Terra, fait aussi l’objet d’une chasse à l’homme menée par des investisseurs ayant perdu des fonds suite au crash des tokens LUNA et UST.
Do Kwon est sans doute actuellement la personne la plus recherchée dans le petit monde de la crypto. Sous mandat d’arrêt en Corée du Sud et recherché par Interpol à travers une notice rouge, le fondateur de Terraform Labs est également pourchassé par des investisseurs regroupés sous la bannière « UST Restitution Group », signale le Financial Times.
L’homme derrière l’écosystème de cryptomonnaies Terra, qui s’est effondré au printemps dernier, est accusé par les autorités sud-coréennes d’avoir violé la « loi nationale sur les marchés des capitaux ». Il est en outre poursuivi par des investisseurs particuliers via des actions collectives dans plusieurs pays, dont les États-Unis.
Do Kwon a affirmé à plusieurs reprises sur les réseaux sociaux qu’il n’était pas en fuite. Le crypto-entrepreneur et sa startup estiment que l’affaire Terra prend une dimension politique. Terraform Labs déclarait récemment qu’il n’existait « aucune base raisonnable » justifiant les accusations de violation de la loi sur les marchés des capitaux.
Selon le UST Restitution Group, qui compte plus de 4000 membres et échange des informations sur Discord, Do Kwon pourrait se trouver à Dubaï, en Russie, en Azerbaïdjan, aux Seychelles ou encore à Maurice, précise le FT.
Le trouver pourrait être plus facile que prévu. Je veux recruter d’autres personnes pour se joindre à la recherche. Il y a 50% de chance de l’avoir à Dubaï, » a déclaré un membre de l’UST Restitution Group, qui estime que l’émirat est une place de choix pour se cacher.
Outre les investisseurs de détail, le crash de Terra a également touché de grands acteurs de l’écosystème crypto comme le VC Hashed ou le hedge fund Three Arrows Capital, qui n’a pour sa part pas réussi à résister à la déferlante.
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