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Les autorités américaines SEC et EDNY examinent les transactions internes réalisées par le conglomérat crypto Digital Currency Group, selon Bloomberg.
Le District Est de New York et la Securities and Exchange Commission des États-Unis épluchent aujourd’hui les opérations financières du groupe dirigé par Barry Silbert, rapporte Bloomberg ce samedi.
La SEC et l’EDNY se penchent notamment sur les transferts de fonds entre Digital Currency Group et sa filiale en difficulté Genesis, d’après les personnes proches du dossier citées par l’agence de presse.
Les procureurs ont demander des entretiens et des documents […] La Securities and Exchange Commission mène aussi une enquête », ont indiqué les sources, qui précisent que les investigations ont démarré avant la faillite de FTX et que DCG n’a pour l’instant pas été accusé d’actes répréhensibles.
Fin novembre, Barrons rapportait déjà que Genesis Global Capital, l’unité de lending de Genesis, faisait l’objet d’une enquête aux États-Unis.
Genesis a commencé à battre de l’aile au printemps dernier suite à l’implosion du hedge fund 3AC. Sauvé une première fois par sa maison mère DCG, le courtier crypto a de nouveau chavirer cet automne après la faillite de l’exchange FTX, auquel était fortement exposé le broker (175 millions de dollars). Il gelait les rachats sur sa branche de prêt, impactant plusieurs grandes plateformes dont Gemini, puis a ensuite tenté de lever des fonds, sans grand succès.
Genesis explore aujourd’hui diverses options, dont la possibilité de déposer à son tour le bilan. Cette semaine, le courtier a coupé dans ses effectifs à hauteur de 30%. HQ Digital, une autre filiale de DCG, a quant à elle fermé ses portes. A noter que Digital Currency Group est également propriétaire de Grayscale, Luno et Coindesk.
Les créanciers de Genesis réclamaient dernièrement un total de 1,8 milliard de dollars. Dans une lettre envoyée à ses clients mercredi, Genesis indiquait de nouveau avoir besoin de plus de temps pour trouver une solution.
La bourse Gemini des frères Winklevoss est exposée à hauteur de 900 millions de dollars auprès du broker. Récemment, Cameron Winklevoss accusait le patron de DCG, Barry Silbert, d’utiliser des « tactiques dilatoires » et de faire preuve de « mauvaise foi ».
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