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Les effets de l’hiver crypto continuent de se faire sentir. Galaxy Digital, la firme de Michael Novogratz, envisage de réduire ses effectifs de 15 à 20%.
Le plus dur est-il passé sur les marchés des actifs numériques ? Peut-être, après un recul des cours des cryptomonnaies de plus de 70% et de multiples restructurations. Cependant, les conséquences du bear market s’exercent encore.
Après Digital Currency Group plus tôt cette semaine, Galaxy Digital pourrait à son tour annoncer une restructuration. Le fournisseur de services crypto dirigé par le milliardaire Michael Novogratz pâtit lui aussi du contexte économique.
375 salariés dans l’attente d’une annonce
L’entreprise n’a pas encore fait d’annonce, mais réfléchit cependant à une réduction drastique de ses effectifs. Plusieurs options sont à l’étude, parmi lesquelles une suppression de 15 à 20% des postes.
Galaxy Digital emploie actuellement 375 salariés. Elle présentera le 9 novembre prochain ses derniers résultats financiers. La publication de ce bilan trimestriel pourrait ainsi être l’occasion pour les dirigeants d’officialiser un plan d’économies.
Jusqu’à 75 emplois seraient menacés, même si un porte-parole, interrogé par Bloomberg, ne confirme pas à ce stade.
Nous sommes toujours en train de réfléchir à la structure optimale de l’équipe et à la stratégie, et nous partagerons les plans futurs lorsqu’ils seront finalisés », répond Michael Wursthorn.
Ambition adoption crypto par les institutionnels
Dans un contexte macroéconomique défavorable, Galaxy indique poursuivre son ambition de soutenir l’adoption des actifs numériques par les institutionnels. La société souhaite aussi améliorer la valeur à long terme pour ses actionnaires.
A court terme, cette valeur affiche des performances en net repli. En 2022, l’entreprise cotée sur la bourse de Toronto a vu son titre reculé de 70%. Cette chute est en phase avec les cotations des autres acteurs crypto et des principales cryptomonnaies.
2022 a été une année de revers pour Galaxy Digital, dont le principal est l’effondrement de l’écosystème Terra et de ses jetons LUNA et UST. Novogratz était un important investisseur du projet. La firme new-yorkaise a aussi renoncé à acquérir le spécialiste de la conservation de crypto-monnaies BitGo.
Novogratz veut « être offensif »
L’entreprise terminait le 2e trimestre sur des pertes record de 554 millions de dollars. En août, son fondateur revendiquait néanmoins une stratégie offensive axée sur la croissance.
« Je veux être offensif », déclarait Novogratz, qui précisait que l’entreprise disposait d’un milliard de dollars en cash pour alimenter sa croissance.
Nous investissons dans les personnes, dans le produit, et les équipes d’ingénieurs, non pas pour les six prochains mois, mais pour les six prochaines années. »
La publication des résultats trimestriels le 9 novembre permettra de vérifier si le dirigeant maintient le cap ou si cette stratégie de croissance s’accompagne néanmoins d’une réduction de coûts.
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