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Spotify s’intéresse aux technologies Web3. Le service de streaming musical cherche à recruter plusieurs experts en la matière. Les NFT pourraient aider les artistes à générer des revenus supplémentaires.
Alors que les géants du numérique, comme Twitter ou Instagram, intègrent un par un la technologie NFT sur leur plateforme, le leader du marché des services de musique en streaming pourrait à son tour sauter le pas. C’est en tout cas ce que suggèrent plusieurs offres d’emploi publiées par la firme basée à Stockholm, signale le Financial Times.
Spotify veut en effet embaucher un manager innovation et intelligence de marché et un ingénieur back-end senior avec une « connaissance approfondie » du Web 3.0 ou Web3, un terme regroupant les technologies telles que la blockchain, le métaverse ou encore les crypto-monnaies, y compris les fameux NFT.
Vous devez posséder une connaissance approfondie des tendances, technologies, plateformes et écosystèmes émergents, en particulier en ce qui concerne les industries du contenu, des créateurs, des médias, du Web3 et des technologies émergentes, » peut-on lire dans l’une des offres d’emploi.
Selon Kevin Primicerio, cofondateur de Pianity – une plateforme française de NFT musicaux qui levait 6,5 millions de dollars début mars -, les jetons non fongibles permettent aux artistes de « monétiser leur musique comme jamais auparavant, et ainsi dégager des revenus auxquels ils ne peuvent prétendre avec les plateformes de streaming traditionnelles ».
Une myriade d’artistes, à l’instar de Snoop Dog, Booba ou encore Ozzy Osbourne, se sont aujourd’hui lancés dans l’univers NFT en proposant leur propre collection de tokens.
Le mois dernier, le mastodonte Universal Music s’est associé à une startup blockchain afin de développer des NFT. Plus récemment, le label de musique et le groupe de médias Billboard, réputé pour ses classements, ont décidé d’unir leurs forces pour lancer une collection de NFT.
Le FT rappelle que ce n’est pas la première incursion de Spotify dans les technologies Web3. La firme avait en effet été annoncée comme partenaire de Libra : le projet de crypto-monnaie de Facebook, maintes fois repoussé, renommé (Diem) puis abandonné avant d’être finalement racheté par SilverGate Bank et relancé par un groupe de développeurs ayant participé à l’initiative.
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