La bourse crypto en faillite FTX compte un grand nombre de créanciers. Elle comprend notamment des géants de la tech comme Apple, des médias et des acteurs financiers dont BlackRock et Citigroup.
Les conseillers financiers de FTX annonçait la couleur dès l’officialisation de la faillite en novembre dernier. Ils évaluaient ainsi que l’entreprise pourrait compter plus d’un million de créanciers.
Les 50 principaux, comme Genesis, se retrouvent exposés de plus de 3 milliards de dollars. Un très grand nombre d’autres entreprises figurent elles aussi dans la liste des créanciers.
Les liens étendus de FTX dans la crypto
L’identité de ces acteurs a été révélée dans un document remis à la justice. Leur énumération se distille sur plus d’une centaine de pages. Dans la liste, des noms biens connus du numérique – mais pas le montant de la créance associée.
On retrouve par exemple Apple ou encore WeWork et Netflix. Des médias figurent aussi parmi les créanciers, comme le Wall Street Journal ou le site spécialisé crypto CoinDesk – propriété de DCG.
Illustration de la forte intrication des acteurs crypto et des risques de contagion, de nombreuses entreprises du secteur sont exposées à FTX. On citera par exemple Coinbase, Binance Capital Management, Chainalysis, Yuga Labs ou Silvergate – très durement affectée.
La banque crypto-friendly n’est cependant pas le seul représentant de la finance traditionnelle à être touché. La matrice communiqué à la justice contient aussi des références comme CitiGroup, Wells Fargo.
Une perte aussi pour les administrations fiscales
Blackrock et Sequoia Capital, on le sait, sont aussi du lot, pour avoir directement investi – à perte donc – dans le capital de FTX. Pour le géant de la finance, BlackRock, cela représente un manque à gagner de 24 millions de dollars.
Aux entreprises s’ajoutent de plus des administrations, et plus particulièrement des services fiscaux. Ceux de plusieurs États américains, dont l’Alabama et le Wyoming, espèrent récupérer des fonds.
C’est aussi le cas du ministère des finances des Bahamas, où était établi la bourse de cryptomonnaies offshore, très attaché au traitement de cette affaire et à ne pas être évincé financièrement.
Suivez Coins.fr sur Twitter, Linkedin, Facebook ou Telegram pour ne rien manquer. Inscrivez-vous à notre newsletter crypto pour recevoir un résumé de l’actualité chaque semaine.