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La France prépare sa stratégie metaverse; Elon Musk acquiert Twitter; DOGE s’envole; Google passe la seconde avec Ethereum; Les royalties sur les NFT rapportent gros, mais exaspèrent… Retour sur l’actu crypto de la semaine.
Twitter, entreprise emblématique du Web2, est-elle soluble dans le Web3 ? Sous la direction d’Elon Musk, l’entreprise pourrait accentuer son virage vers ces technologies, au-delà de fonctionnalités NFT. Après avoir refusé d’entériner son rachat du réseau social, le fantasque dirigeant a finalement pris la direction de Twitter.
Le milliardaire n’a jamais fait mystère de son intérêt pour le Web3, quoique parfois en soufflant le chaud et le froid, comme avec Bitcoin. Musk est donc le nouveau propriétaire de Twitter, et cela grâce à l’aide financière de plusieurs entreprises dont Binance, ce que n’a pas manqué de rappeler Changpeng Zhao, le fondateur de l’exchange crypto.
Dogecoin (DOGE) bondit suite au rachat
Du côté des investisseurs, l’effet de cette opération a été anticipé au travers de la hausse du cours du DOGE. La valeur du token préféré du PDG de Tesla et SpaceX a plus que doublé suite au rachat, enregistrant un gain supérieur à 100% sur 7 jours.
Musk, qui ne cache pas son soutien pour Dogecoin, a par le passé déjà influencé le cours du jeton à plusieurs reprises. La capitalisation du DOGE flirte aujourd’hui avec les 17 milliards de dollars. Un certain nombre d’investisseurs espèrent que le meme coin sera prochainement intégré au réseau social.
NFT : poule aux œufs d’or qui bat de l’aile
Le lancement de marques internationales sur le marché des NFT n’est pas seulement pour elles l’opportunité de plonger dans le Web3. C’est aussi l’occasion d’ajouter une nouvelle ligne de revenus à leur bilan. Nike se montre très performant en la matière. Les ventes au primaire ne sont en outre pas la principale source de recettes. Grâce aux royalties appliquées sur les ventes au secondaire, en moyenne de 6,96% pour Nike, l’entreprise s’assure des revenus confortables.
Des acteurs crypto-natifs comme Yuga Labs enregistrent également un succès retentissant. Galaxy Digital estime que l’éditeur a généré plus de 140 millions de dollars de recettes via ses différentes collections dont Bored Ape Yacht Club. Et là encore, ce sont les royalties qui sont les plus rémunératrices. Mais sur un marché des NFT qui souffre du bear market, cette redevance ponctionnée au niveau des marketplaces semble de moins en moins acceptée. Le modèle des zéro royalties progresse et fait bouger les lignes. LooksRare décidait ainsi de rendre optionnel ce paiement, tout en compensant (partiellement ?) le manque à gagner pour les créateurs via un autre modèle de partage des revenus.
Metaverse : la France doit regarder plus loin que l’arbre Meta
Le ministre de la transition numérique annonçait récemment que le gouvernement se pencherait sur la régulation des NFT et de la DeFi. Mais il réfléchit aussi à sa stratégie métaverse. Dans ce cadre, il avait commandé à un rapport à un trio d’auteurs. Ceux-ci ont rendu leurs conclusions et leurs préconisations pour une stratégie métaversique efficace.
Et les auteurs de mettre en garde contre une vision déformée de ce que recouvre le concept de métavers, entretenue notamment par Meta, qui mise des milliards de dollars et dévoilait cette semaine un accélérateur de startups métaverse avec l’Oréal. Ils estiment que la France a des atouts à faire valoir pour se démarquer dans ce secteur et sur les deux principaux axes que sont la réalité virtuelle/augmentée et le Web3/blockchain/NFT. Ces deux écosystèmes, assez étanches aujourd’hui, peuvent être rapprochés et impliqués sur des projets concrets et d’envergure. Et pourquoi pas à l’occasion des JO de Paris 2024 ?
Bear effect pour a16z, Blockchain.com et Exclusible
L’hiver crypto touche l’industrie depuis plusieurs mois. Celui-ci affecte les capitalisations des crypto-monnaies, mais aussi le montant des levées de fonds et valorisations d’entreprises. Exclusible espérait lever 10 millions d’euros. Il a finalement obtenu la moitié de cette enveloppe, soit 5 millions d’euros.
Les effets du bear market n’épargnent aucun acteur. Ainsi, la valorisation de Blockchain.com, évaluée à 14 milliards de dollars au printemps dernier, pourrait chuter à 3 milliards de dollars dans le cadre d’une nouvelle levée de fonds. Du côté d’a16z, s’il a les poches profondes, le bilan en 2022 est à un net repli en termes de valorisation. Le fonds crypto phare de la société de capital de risque accuse une chute de près de 50% de sa valeur sur le 1er semestre de l’année.
Google Cloud : de Coinbase à Ethereum… pour débuter
Selon a16z, la crypto peut « briser » le pouvoir des Gafam. En matière de capitalisation, les géants du Web 2.0 dominent encore très largement. Mais le Web3 intéresse néanmoins ces acteurs par son potentiel de croissance. S’imposer comme un partenaire technologique privilégié n’est donc pas nécessairement un mauvais calcul. C’est la politique de Google qui, via sa branche Cloud, s’est allié à Coinbase.
Avec AWS et Microsoft, GCP constitue l’une des plateformes dominantes du marché du cloud public. Google dégaine donc une offre dédiée aux développeurs d’applications décentralisée pour le réseau Ethereum. Avec son service managé Blockchain Node Engine, Google veut leur simplifier la gestion de l’infrastructure pour leur permettre de se concentrer sur leur cœur de métier et leurs utilisateurs.
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